Présentation de l’objet

L’objet que nous avons choisi est le Nokia 5230. Ce smartphone tactile est sorti en 2009 et avait pour but de concurrencer d’autres modèles grâce à son prix beaucoup plus abordable que les smartphones haut de gamme de l’époque. En effet, il s’appuyait sur l’OS Symbian S60 5e édition et visait à proposer des fonctionnalités multimédias et une connectivité tous deux modernes pour leur époque. On retrouve notamment la 3G, un écran tactile, un appareil photo, un bon stockage (extensible jusqu’à 16 Go) et une bonne autonomie.

Composition par bloque

Le Nokia 5230 est composé de plusieurs parties, comme la plupart des smartphones. Le démontage est relativement simple : il suffit de dévisser et de déclipser les composants, à l’exception de la partie blindée. Ces plaques de blindage sont conçues spécialement pour bloquer les ondes que le téléphone émet en continu. Pour les retirer, il faut les chauffer légèrement. Ensuite, on peut accéder à la carte mère, où l’on peut notamment apercevoir le processeur !

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La dalle tactile du Nokia est en Indium, un minerai résistant à la corrosion et possédant une bonne réflectance dont les principaux producteurs sont la Chine et la Corée du sud.

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L’écran est un TFT (Thin film Transistor) fabriqué en Chine, au Japon et en Corée du sud. Il est en verre et il contient plusieurs éléments en petite quantité pour produire de la couleur et de la brillance comme de l’Europium, du Dysprosium… Malheureusement, l’Europium et d’autres terres rares sont généralement rejetées dans l’environnement notamment par les industries productrices d’essence (catalyseur pour craquage, additifs). L’Europium et le Dysprosium s’accumulent dans la terre et ses eaux ce qui peut provoquer chez les animaux aquatiques des dommages au niveau des membranes cellulaires, ce qui est néfaste pour leur reproduction et le fonctionnement du système nerveux.

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La batterie¹ du Nokia 5230 est une batterie Li-ion (Lithium-ion). Ce type de batterie est couramment utilisé dans les appareils électroniques modernes en raison de sa légèreté, de sa grande capacité de stockage d’énergie et de son efficacité. Une batterie Li-ion contient du Cathode (un oxyde de métal de lithium), de l’Anode généralement composée de carbone et de l’Électrolyte (un sel de lithium). Ce qu’il faut comprendre c’est que cette batterie est composée d’une grande partie de Lithium.

Le lithium utilisé dans les batteries, comme celles du Nokia 5230, provient de différentes régions du monde où se trouvent des gisements importants de ce métal. Il est principalement extrait des salines en Amérique du Sud, en Bolivie, en Argentine et au Chili. Dans ces zones, le lithium est extrait des saumures riches en sel de lithium, un procédé qui implique l’évaporation de l’eau des bassins de saumure pour récupérer le lithium sous forme de carbonate de lithium. Nous pouvons aussi le trouver dans des mines de roches dure comme en Australie qui est un grand producteur de Spodumène (un minerai contenant du Lithium).

Le Lithium constituant la batterie du Nokia est certainement l’élément qui constitue le téléphone le plus destructeur. Le processus des salines où l’extraction du Lithium est effectué consomme jusqu’à 500 000 gallons d’eau par tonne de Lithium extraite. Ce qui constitue une consommation d’eau excessive et un risque de pénurie d’eau potable pour la population locale. Lors de son traitement, il y a un gros risque de déversements accidentels de produits chimiques dans les nappes phréatiques environnantes. Pour son extraction située dans des mines de roche dure, se sont tous les écosystèmes locaux qui sont perturbés par la déforestation qui peut mener à la perte de la biodiversité locale. Il est essentiel de trouver des méthodes d’extraction plus durables et d’améliorer le recyclage des batteries pour minimiser ces impacts négatifs.

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La carte dispose d’un processeur CPU est un 434 MHz ARM 11 fabriqué par Broadcom. Le CPU est principalement constitué de silicium, de cuivre, d’aluminium et d’autres divers plastiques.

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Pour finir, le boîtier est fait en Nickel pour réduire les interférences électromagnétiques et en alliage de Magnésium, car ils sont supérieurs en matière de protection contre les interférences électromagnétiques. Malheureusement, le Nickel est un matériau extrait dans des mines principalement situées en Indonésie et pollue les villages proches. Il y a donc des dégâts pour l’environnement dans les rivières qui vont impacter le quotidien des habitants qui ne peuvent plus pêcher ni même se baigner.

Possibilité de réparer les pièces

Depuis toujours Nokia mise sur l’anti-obsolescence programmée pour ses appareils, l’ADN de la marque c’est la robustesse et la fiabilité. Cette marque offre des pièces de rechange à des prix raisonnables et des guides de réparation détaillés pour encourager les utilisateurs à prolonger la durée de vie de leur appareil plutôt que de les remplacer​​.

Nokia propose d’ailleurs sur son site en France un service premium d’offre de recyclage d’anciens mobiles via le partenaire CompaRecycle. En 2005, Nokia a renoncé au PVC (polychlorure de vinyle), un plastique toxique. Et en 2007, tous ses composants seront exempts de “retardateurs de flamme bromés”, des substances qui se décomposent difficilement et s’accumulent dans l’environnement. Nous pouvons conclure que même si la gestion des déchets électroniques de Nokia n’est pas encore parfaite, la marque met l’accent sur son amélioration.

Source Nokia guides